Encore l'un de mes films préférés... Rosemary's Baby de Roman Polanski. Ce film est une réussite qui instille la peur petit à petit autour d'un bébé qu'on ne voit jamais malgré son omniprésence. C'est tout le paradoxe de l'histoire.

Rosemary et son mari, Guy, emménagent dans un grand appartement dans un vieil immeuble de Manhattan qui traîne une mauvaise réputation. Très vite, ils font la connaissance de leurs voisins, un couple de personnes âgées assez excentriques, les Castevet.

Quand Rosemary découvre qu'elle est enceinte, des choses étranges semblent se produire autour d'elle. Tout le film tourne autour de sa grossesse et de sa peur face à ses voisins de plus en plus présents, de son mari qui réussit subitement dans son métier d'acteur et surtout sa peur de devenir folle.

Certes il a un peu vieilli, mais il fonctionne toujours. Mia Farrow a l'air tellement innocente qu'on se demande jusqu'au bout si elle n'est effectivement pas devenue folle, comme tout son entourage tente de lui faire croire.

La scène finale n'a rien d'horrible, pourtant elle laisse un goût de terreur profonde... ce bébé qu'on ne voit toujours pas mais qui pleure avec ses adeptes réunis autour de lui et Rosemary qui accepte finalement de prendre soin de l'Antéchrist. Vraiment formidable !

Petite anecdote : la voix de l'acteur que Rosemary appelle à un moment dans le film (celui qui est devenu subitement aveugle et que le mari de Rosemary a pu remplacer au théâtre) est celle de Tony Curtis, qui n'est pas crédité.

rosemary's baby

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