La cité interdite

La Cité interdite est un film de Zhang Yimou, sorti en 2007.

En Chine, au Xe siècle, l'Empereur revient d'une longue absence dans la Cité interdite. Il se rend vite compte que des complots se trament dans l'ombre, dans le but de prendre le pouvoir. Le plus sérieux vient de sa propre épouse.

J'avais beaucoup aimé ce film au cinéma, malgré une certaine lenteur parfois un peu agaçante. Je l'ai revu en dvd et le charme a à nouveau opéré, même si les longueurs m'ont paru encore plus présentes. Mais le film est tellement beau qu'on se laisse facilement entraîner dans les complots fomentés dans la Cité interdite.

Les costumes et les décors sont absolument grandioses et donnent un esthétisme parfait au film. Les combats sont très bien menés également, mais attention, nous ne sommes pas devant Hero ou Le secret des poignards volants. Du coup, pas de combats absolument délirants. L'histoire est plus intimiste, d'où la déception de beaucoup de spectateurs qui sortaient de la salle de ciné... en même temps, La Cité interdite n'a jamais été présenté comme un film de combats ou d'action.

Le scénario est un peu tordu, avec un soupçon de drame shakespearien. Mais les acteurs, Chow Yun-Fat et Gong Li en tête, s'en sortent très bien. Le palais est d'ailleurs un personnage à part entière dans le film.
Evidemment, il ne faut pas y chercher une quelconque vérité historique ; d'ailleurs il y a énormément d'anachronismes, mais ce n'est pas gênant.

La bataille finale est très bien filmée et impressionnante, et j'ai adoré la scène de remplacement des chrysanthèmes dans la cour du palais.

Un film vraiment magnifique visuellement. Il souffre de longueurs, ce qui est un peu dommage, mais il est à découvrir.

Comments

[noisette27]

je l'ai vu il y a très longtemps les décors et costumes étaient magnifiques

[Eclair]

J'avais moyennement apprécié au cinéma, mais un revisionnage chez moi avec le DVD m'a permis de me laisser envoûter par ce très très beau film.

[niki]

j'avais beaucoup apprécié le film, même si comme tu le dis très justement, il y avait des longueurs.